05 octobre 2025 - 63 vues
“Un acte inadmissible contre nos pompiers : le VPI du centre de secours de Val-des-Marais vandalisé”
Val-des-Marais / Blancs-Coteaux — Aujourd’hui, une véritable onde de choc s’est propagée dans la communauté des sapeurs-pompiers de la Marne.
C’est avec stupéfaction et indignation qu’une source locale nous a alertés : le véhicule de première intervention (VPI) du centre d’incendie et de secours de Val-des-Marais, secteur de Vertus – Blancs-Coteaux, a été retrouvé systématiquement dépouillé. À l’intérieur du véhicule, un extincteur aurait été percuté, et du côté du moteur, des manipulations semblent avoir été menées dans le but d’effacer les empreintes.
Un geste prémédité ?
Les premiers constats évoquent une action qui ne pourrait être interprétée comme un simple vandalisme occasionnel. Le choix de s’en prendre à un extincteur à l’intérieur même du véhicule, ainsi que la tentative d’effacement d’indices sur le moteur, laissent penser à une mains expertes ou du moins à une intention de dissimuler l’auteur des faits.
Un symbole attaqué
Au-delà de la gravité matérielle, c’est le symbole même de l’engagement citoyen que l’on touche ici. Les pompiers, dont le devoir est de protéger les personnes et les biens, sont supposés bénéficier du respect et de la reconnaissance dans l’exercice de leur mission. S’en prendre à leur matériel, c’est s’attaquer à la sécurité collective.
Ce type d’agression n’est pas isolé en France. On observe malheureusement des actes hostiles à l’égard des services de secours (vols de matériel, dégradations, agressions verbales ou physiques) dans plusieurs collectivités, ce qui alourdit le coût humain et matériel de leur mission.
Représailles et responsabilités
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un contexte où les ressources des services d’incendie et de secours sont déjà mises à l’épreuve (effectifs, budgets, matériel), ce genre d’acte irresponsable pèse encore plus lourd. L’accueil derrière ce véhicule vandalisé résonne comme une provocation à la mission de secours.
Il est urgent que les autorités locales (mairie, intercommunalité) renforcent les mesures de sécurité autour des casernes, prévoyant des dispositifs de vidéosurveillance, des rondes ou une meilleure vigilance des riverains.
Enfin, la population locale a aussi son rôle : signaler tout comportement suspect, témoigner, faire circuler l’information.
Crédit photo : Cne Val de Marais
Article : M.D Rédaction Antenne 87
